LES PRINCIPES DE L’INTERET GENERAL
L’Etat est une entité abstraite doté d’une personnalité morale de droit public disposant un grand pouvoir hors du commun en raison de la mission qui lui est attribuée . L’Etat est appelé une République . Il lui est aussi reconnu la souveraineté. Il impose des normes pour l’organisation et la gestion de la société pour satisfaire la volonté de son peuple. Comme à Madagascar, le principe de A l’époque contemporaine, la plupart des Etats recourent aux principes démocratiques lesquels sont disposés dans leur Constitution. Une Démocratie qui se traduit comme le pouvoir du peuple, a connu une extension par Abraham Lincoln lors de son discours de Gettysburg telle que « le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Cela veut dire que dans un Etat ou une République ; le peuple est source du pouvoir. En conséquence, Bernard CHANTEBOUT définit l’Etat comme « le pouvoir institutionnalisé ». De ce fait, sa mission est dévolue à la recherche du bien-être de son peuple. Il ne s’agit pas de s’occuper du peuple individuellement mais plutôt des intérêts généraux. Ce dernier est un terme très notoire mais semble mal interprété par bon nombre de gens qui pensent de prime abord à leur intérêt personnel. Pour réaliser les intérêts généraux, l’Etat est dans l’obligation d’agir sous l’égide des règles tant pour la conception de ceux-là qui seront présentés sous forme de Loi. Cette dernière revêtue de la définition « expression de la volonté générale » selon Jean Jacques ROUSSEAU exprimera les intérêts et par conséquent régit leur mise en œuvre. D’où le concept de l’Etat de Droit. L’intérêt général se concrétise à travers la réalisation des dépenses et services publics. Ainsi, cet article traitera d’abord ce que nous appelons dimensionnement des intérêts généraux (I). Ensuite, étant donné que les intérêts généraux rentreront dans les activités principaux de l’Etat, il est judicieux de comprendre son revêtement juridique (II). Enfin, la procédure de leur réalisation mérite l’approfondissement (III).
Par KEMBA Faliarisoa Marcellia
Doctorante en Droit Public